L’État a établi une programmation pluriannuelle des cessions immobilières.
“Notre ambition est de disposer d’un parc immobilier plus resserré et mieux adapté aux missions de l’État”, a résumé le ministre du Budget, François Baroin, en présentant un plan pluriannuel 2010-2013.
De la maison forestière sans électricité au château sur les bords du lac Léman, le gouvernement ne se séparera “que des biens immobiliers inutiles ou inadaptés, au lieu de les conserver en les laissant se dégrader”.
Le gouvernement table sur la réduction de 500.000 mètres carrés d’ici à 2012, près de trois fois plus qu’au cours des trois dernières années, marquées par la crise de l’immobilier. “L’État ne vendra pas ses biens en-dessous de la valeur vénale estimée”.
Entre 2005 et 2007, certains acquéreurs avaient réalisé des plus-values importantes quelques mois après avoir acquis un bien immobilier de l’État.
Les ventes d’immeubles de l’état
L’État a vendu pour 3,6 milliards d’euros de biens immobiliers depuis 2005, selon une communication de François Baroin en Conseil des ministres
Eentre 2007 et 2010, la réduction de 330.000 mètres carrés des surfaces occupées par les administrations, soit 3 % sur quelque 12 millions de mètres carrés, représente une économie en année pleine de l’ordre de 160 millions d’euros. Et depuis l’année dernière, les renégociations des baux ont conduit à une économie annuelle de 30 millions d’euros.
État avait encaissé plus de 3,6 milliards d’euros de produits de cession depuis 2005. Sur cette somme, 500 millions ont été affectés au désendettement de l’État, le reste ayant été restitué aux ministères pour moderniser leur parc immobilier et le rationaliser.
L’objectif de produit des ventes reste fixé à 400 millions d’euros pour 2011.