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Communiqué

Le 18 mai 2015 à 19 heures aura lieu le vernissage de l'Expo-Atelier « Au bout de nos ombres, la légende de l'amour sans fin ® », à la galerie Novera ou nous vous attendons pour voir les œuvres et écouter de la poésie et le récit du long chemin de la Méditerranée à la mer Noire, passant par l'île de Malte…

Galerie ouverte toutes les jours de 11h à 20h, du 18 au 25 mai 2015.

Expo-Atelier d’Arts, du 18 au 24 mai 2015

Galerie NOVERA: 2, rue Pierre Le Grand, 75008 PARIS, près de la Salle Pleyel

 

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Emmanuel Mony (Unep) : «notre secteur continue de susciter des vocations, mais il n’est pas épargné par la crise»

L’Unep-les entreprises du paysage, seule organisation représentative des entreprises réalisant de la création et de l’entretien de jardins et espaces verts, présentait ce matin les chiffres-clés 2011 du secteur du paysage. Emmanuel Mony, président de l’Unep, et Marc Loiseleur, vice-président, soulignent l’attractivité de la profession : entre 2008 et 2010 le nombre d’entreprises est passé de 20 000 à 26 500 (+ 32 %) et le secteur accueille aujourd’hui 85 000 actifs, soit 5 000 de plus qu’il y a 2 ans. Des acteurs plus nombreux… mais qui se partagent le même volume d’affaires : le marché stagne autour de 5 milliards d’euros par an. La tendance sur les 6 derniers mois semble cependant annoncer une reprise.

+ 32 % d’entreprises

En 2010, le nombre d’entreprises du paysage a augmenté de 32 % par rapport à 2008, portant leur effectif à 26 500 entreprises. Un boom lié principalement à l’augmentation du nombre de très petites entreprises. En effet, les structures sans salarié représentent aujourd’hui 61 % des entreprises du secteur, quand elles n’étaient que 53 % en 2008.

Un chiffre d’affaires stable mais des marges en baisse

Le chiffre d’affaires de la profession s’élève à 4,97 milliards d’euros en 2010, soit un montant identique à celui de 2008. Cette stabilisation traduit une relative paupérisation de la profession, et les difficultés rencontrées par les entreprises ces deux dernières années en raison des aléas climatiques et de la crise économique. Le chiffre d’affaires moyen par actif tombe à 59 400 €, soit une baisse de - 7 % par rapport à 2008.

Le marché de la création-aménagement d’espaces paysagers marque un léger recul pour passer de 58 % à 56,5 % du chiffre d’affaires en 2010, l’entretien concentrant les 43,5 % restants.

Les services à la personne en plein boom

Les entreprises de services à la personne spécialisées en petits travaux de jardinage ont été massivement créées depuis les 2 dernières années. Elles sont 6 700 en 2010 (contre 2 700 en 2008), ce qui représente 25 % de l’ensemble des entreprises du secteur. Elles concentrent 13 % du total des équivalents temps plein et génèrent 450 M€ de C.A. (22 % du C.A. entretien du secteur).

Une hausse de la clientèle des particuliers qui compense le recul de la commande publique

Le marché des particuliers est celui qui a le mieux résisté et atteint désormais 2 milliards d’euros, soit 42 % du chiffre d’affaires. Les Français se montrent en effet sensibles aux bienfaits des végétaux dans leur environnement, puisque pour 90 % d’entre eux, le vert est un élément important de leur vie quotidienne*.

Pourtant, la part de l’Etat et des collectivités locales recule de 2 points, signe que les espaces verts n’échappent pas aux restrictions budgétaires.

* Enquête Unep-Ipsos 2010, Le jardin, un bien social à partager

Un secteur qui attire : + 5 000 actifs

Les entreprises du paysage emploient 85 050 personnes, dont 61 500 salariés (72 %) et 23 550 non salariés (28 %)

On constate une forte hausse des non salariés + 20 % entre 2008 et 2010 certainement liée à la création de nombreuses entreprises individuelles soit 5,5 % de plus qu’en 2008.

Les emplois créés dans le paysage, non délocalisables, sont stables et pérennes pour la plupart : 90 % des salariés travaillent à temps complet et 83 % sont en CDI.

Un métier de plus en plus qualifié

En 10 ans, la qualification des salariés a connu une forte progression. Près de 60 % d’entre eux détiennent aujourd’hui un CAP A, un BEP A ou un Bac pro (vs. 55 % en 2008). La part des autodidactes diminue de façon régulière depuis 2001 (- 6 %). « Cette tendance concorde avec nos efforts pour optimiser les parcours de formation et instaurer un niveau minimum de qualification à l’embauche », souligne Emmanuel Mony.

La proportion de salariés formés continue de progresser pour atteindre 26 %. On note dans le même temps une réduction de la durée moyenne des formations de 7 à 4 jours.

Des investissements en berne

En dépit des difficultés conjoncturelles rencontrées en 2010, les entreprises ont continué à investir. Cependant, seules 50 % d’entre elles l’ont fait (vs. 65 % en 2008) et le montant total des investissements s’est limité à 270 millions d’euros (vs. 300 millions).

Le succès de « Paysalia », salon de référence pour l’ensemble de la filière Jardins, Sport et Paysage, tend à indiquer que ce reflux n’est que passager. L’affluence de l’édition 2009 (184 exposants, 9 000 visiteurs) a en effet conduit la profession à renouveler l’événement en 2011. Tous les acteurs du secteur et près de 300 de leurs fournisseurs se retrouveront à Lyon (Eurexpo) du 6 au 8 décembre 2011, sous le signe de l’innovation et de l’amélioration des techniques.

Le 1er semestre 2011 encourageant*

Au cours des six premiers mois de 2011, l’activité des entrepreneurs du paysage s’est ressaisie, et ce malgré la sécheresse du printemps. Le chiffre d’affaires global a progressé de 3 % par rapport à la même période 2010, notamment grâce à la création de jardins et d’espaces verts (+ 3,5 %), de façon plus marquée que pour les travaux d’entretien (+ 2 %). Cette reprise se fait principalement auprès des particuliers et des entreprises (+ 3,5 % chacun), tandis que l’activité émanant des marchés publics se raffermit à un rythme plus limité (+ 2 %).

Les chefs d’entreprise se veulent optimistes

Les entrepreneurs du paysage ayant maintenu leurs effectif en 2009 et 2010, ils n’ont pas eu besoin d’augmenter le nombre de leurs salariés pour répondre au regain d’activité en début d’année 2011. Les taux d’embauche et de départ sont donc sensiblement similaires.

Si les carnets de commande sont en légère baisse : 110 jours, soit 10 de moins qu’à l’issue de 2010, plus de 3 chefs d’entreprise sur 4 se montrent confiants pour le second semestre de l’année en cours (vs. moins d’1 sur 2 à fin 2010). Leur principal sujet d’inquiétude est la concurrence des autres entreprises, en particulier celles des auto-entrepreneurs. 

* Baromètre semestriel Unep-Agrica, de janvier à juin 2011 réalisé par I+C

communiqué sur le secteur du paysage

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