Sur un parc total de plus de 5.000.000 de logements…
L’étude des Notaires de Paris-Ile-de-France indique que 36.800 logements ont été vendus (0,71% du parc) dans la région, ce qui représente une hausse de 5% par rapport à la même période de 2010.
Les prix des appartements vendus ont augmenté de 4.5%, tandis que ceux des maisons vendues croissaient de 7.6%.
Sur l’ensemble de l’Ile-de-France, l’augmentation des prix des logements vendus a été de 1.3% en avril et de 1.0% en mai, pour atteindre 5.420 €/m2.
Les logements vendus à Paris franchissent le seuil des 8.000 €/m2, enregistrant une croissance mensuelle de 1.6% en avril et 1.4% en mai, soit une hausse annuelle de 22.7% entre mai 2010 et mai 2011.
Tout laisse croire, que cette tendance haussière des logements à vendre ne fléchira pas cet été.
Parc total. 5 165 976 (en 2006)
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Pour mémoire :
Pour le premier trimestre 2009, le nombre total de transactions de logements en Ile-de-France s'est élevé à 22.980 contre 39.580 pour les trois premiers mois de 2008, soit un plongeon de 41,9%, tombant au niveau le plus bas depuis 1996, selon une étude publiée mercredi 27 mai par la Chambre des notaires de Paris et de l'Ile-France.
"C'est la conséquence de la crise économique qui a touché la France au second semestre 2008, période qui a vu un effondrement des promesses de vente, entraînant une chute des actes notariés au premier trimestre 2009", a déclaré Jean-François Humbert, son président.
Cette chute brutale touche toutes les catégories de logements: appartements anciens (-40,9%), appartements neufs (-46,1%), maisons anciennes (-43,9%), maisons neuves (-55,8%). Paris, la Petite et la Grande Couronne sont toutes affectées dans des proportions quasi-similaires. Ainsi, avec 4.760 appartements anciens, soit une baisse de 38,7%, Paris intra-muros enregistre le nombre de ventes trimestrielles le plus bas depuis 1986, point le plus bas de la précédente crise immobilière.
Baisse anticipée de 20 à 30% des transactions en 2009
Les notaires soulignent un léger frémissement depuis le mois d'avril - avec des chiffres officieux en baisse de "seulement" 33% sur ceux d'avril 2008 - grâce notamment au retour des investisseurs qui achètent pour louer. Mais Me Humbert se refuse à parler d'un "renversement de tendance" car les transactions concernant "les classes moyennes, qui sont le noyau dur du marché immobilier, restent encore à un niveau faible".
Pour l'ensemble de l'année 2009, les notaires franciliens tablent donc sur "une très forte baisse, comprise entre 20% et 30%" du nombre de transactions par rapport à 2008.
Les prix commencent également à chuter. Ainsi pour la première fois depuis le deuxième trimestre 1998, les appartements anciens de Paris intra-muros enregistrent une baisse en variation annuelle (-1% à 6.360 euros/m2 contre +9,4% au premier trimestre 2008). L'arrondissement le plus cher reste le VIe avec 10.040 euros/m2 (soit une hausse de 2,1% en un an) devant le VIIe (9.760 euros/m2, +4,2%) ; à l'inverse le moins cher est le XIXe (4.850 euros/m2), en baisse de 4,5%. Mais la chute est plus importante en Petite Couronne (-5%) et en Grande Couronne, où elle dépasse 8%.
"Les prix en Ile-de-France ne devraient pas baisser, pour l'ensemble de l'année 2009, de plus de 10% (avec -8% à Paris) si la crise économique ne s'aggrave pas", prédit Me Humbert. Pour expliquer que les prix ne s'effondrent pas, Me Humbert souligne que "les vendeurs n'acceptent pas de baisser fortement leurs prétentions et préfèrent retirer leurs biens du marché même si la très grande majorité d'entre eux pourraient encore enregistrer une vraie plus-value par rapport à leurs prix d'achat".