Eléments pour une expertise «ImmoDurable» et le développement urbain
NOTE D’INFORMATION (extraits)
Service des Études économiques et de la Prospective
Délégation pour la Planification
En définitive, en dehors des statistiques publiques sur la construction et la commercialisation de logements neufs, les indices existants sont issus de sources privées, c’est-à-dire calculés à partir de données fournies sur la base du volontariat par les professionnels de l’immobilier. Les deux indices des prix des logements anciens existants sont fondés sur un champ étendu mais non exhaustif de données et sont construits selon des méthodes sophistiquées permettant de corriger les évolutions des effets structurels et qualitatifs :
- les indices Notaires-INSEE reposent sur la base de données la plus large, mais ils ont l’inconvénient d’être publiés avec un certain retard ;
- les indices FNAIM, d’une publication plus rapide, se fondent sur une base de données moins complète ; leur mode de calcul détaillé ne fait pour le moment l’objet que d’une publication succincte.
Un rapprochement des acteurs serait utile pour déterminer les raisons de fond à l’origine des divergences existant entre les deux principaux outils de mesure des prix immobiliers.
S’agissant des logements neufs, les marges de progression sont encore plus grandes puisqu’il n’existe pas, à ce jour, d’indice retraçant de façon satisfaisante leur évolution «pure», corrigée des effets de qualité.
Enfin, le caractère économiquement et socialement sensible du prix des logements devrait inciter à promouvoir l’information immobilière de source publique. A cette fin, les sources fiscales et foncières pourraient être mieux utilisées.
Demeure également posée la question de la qualité de l’information transmise aux agents de marché, en particulier aux acquéreurs individuels qui n’ont pas facilement accès aux éléments d’information sur les prix concrètement pratiqués dans les zones où ils projettent des achats.