A la veille de l’arrivée du Tour de France sur les Champs Elysées, derrière la statue de Charles de Gaulle, le Grand Palais attendait la tombée de la nuit pour accueillir la musique d’Adolphe Adam et la troupe d’Alicia Alonso du Ballet national de Cuba en représentation sous la coupole transformée en plafond d’opéra avec Giselle.
Les gradins installés au centre et la scène dans l’aile ouest, à l’opposé de la grande entrée, en face du Petit Palais, se dressaient comme une œuvre contemporaine en acier digne du Salon d’Art Contemporain.
A l’entrée se mélangeaient avec les touristes de fin du mois de juillet, des habitués d’opéra, des supporters du tour de France et les nouveaux utilisateurs des Vélib… comme pour une visite du Grand Palais.
A l’intérieur, le vacarme des voix se mélangeait avec une musique de « salsa ». Les regards pointés vers le haut, on s’étonne des lieux.
Le vacarme cessa avec le tonnerre des applaudissements que déclancha l’arrivée d’Alicia Alonso, tout en bas des gradins, au premier rang … et la musique d’Adolphe Adam remplit l’immense espace du Grand Palais avec la grande mélancolie de l’histoire de Giselle.
C’est sur un autre tonnerre que le spectacle prit fin … pour reprendre aussitôt avec le rythme de la salsa des danseurs cubains qui transforma la nef du Grand Palais en Fête de la Danse.
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«Les étés de la danse de Paris»
Giselle
Livret: Théophile Gautier et Henri Vernoy de Saint-Georges, d’apres un poème d’Heinrich Heine
Musique: Adolphe Adam
Chorégraphie: Alicia Alonso (1948), d’après la chorégraphie originale de Jean Coralli et Jules Perrot (1841)
Décors (adaptation) et costumes: Salvador Fernandez