Le marché immobilier après l’intégration
(Quelques repères, après ma visite à Bucarest)
Motto: Après la chute de Ceausescu on entendait dans les rues «Nu ne vindem tara» - «Nous ne vendons pas notre pays» et «Afarà cu strainii» - «Dehors les étrangers»
Après l’entrée dans l’Union Européenne: «Totu-i de vânzare» - «Tout est à vendre» et «Vin stàinii» - «Les étrangers sont les bien venus».
En cinq ans, le prix au mètre carré du logement ancien est passé de 100 € à 1000 € à Bucarest. Il ne s’agit pas d’une statistique officielle, mais d’une constatation personnelle. Pendant cette même période, aucune amélioration significative des parties communes ou de l’aspect extérieur des bâtiments n’a était faite. Les espaces extérieurs autour des immeubles se sont améliorés si peu, qu’il n’y a que quelques exceptions qui confirment la règle.
Il est vrai que «l’effervescence commerciale» anarchique installée après 1990 a été réduite dans les marchés d’aspect plus convenable et que la poussière dans ville est plus soutenue par une arrivée des balayeurs en action du matin au soir …et même la nuit.
La gestion du parc locatif est encore une affaire d’amateurs formés par les mairies et qui commencent à prendre des salaires et s’organiser comme ils peuvent, à l’échelle d’un immeuble ou dans les grands ensembles à l’échelle d’une cage d’escalier.
L’initiative individuelle, et la persévérance de certains montent que le dispositif peut donner des résultats visibles au niveau de l’environnement immédiat des immeubles (aire de jeux, places de stationnements, espaces verts… voir l’article).
Un fonds pour l’amélioration de l’habitat a été mis en place mais l’utilisation est grevée par l’anomalie des transformations des façades ces dernières années, et des équipements dont la qualité est très contrastée.
Il y certes une amélioration de la consommation de l’énergie individuelle et des grands travaux pour l’amélioration du chauffage urbain à Bucarest (photo).
Un éventuel management de l’immobilier avec des méthodes rigoureuses doit s’inscrire dans une anarchie urbaine qui essaie de se cacher derrières des énormes «toiles publicitaires» et faire la différence avec les milliers de fausses agences immobilières. Les transactions vont bon train et on fait la queue dans les offices notariaux.
Pour s’installé sur ce marché, il ne peut y avoir qu’une méthode: organiser ces gestionnaires individuels et leur donner les moyens d’action faisant une économie d’échelle.
L’immobilier d’affaires (bureaux, commerces, entrepôts, halles industrielles) semble, dans la même anarchie urbaine, très dynamique, avec, malheureusement, des implantations hasardeuses en fonction des disponibilités foncières, sans une stratégie de développement urbain durable.
Certaines municipalités commencent à faire appel à la consultance internationale pour construire leur stratégie (voir article).
A Bucarest on voit apparaître des affiches pour la location d’espace de bureaux et des halles industrielles sur les sites des anciennes usines qui ne fonctionnent plus.
Ces cinq dernières années les loyers pour les centres d’affaires ont baissé de moitié d’après certains rapports publiés récemment. Un journal économique titrait «Les Roumains se bousculent pour travailler dans les bureaux» publiant les coûts annuels d’occupation de l’espace de travail dans les bureaux. D’après DTZ Echinox, en Roumanie le coût est de 2.600€ par employé, entre l’Inde à 980€/employé et la Grande-Bretagne à 1.7470 €/employé. Ce coût est donné avec une mention assez floue de la surface de l’espace de travail par employé à 7 mètres carrés, faisant référence au minimum acceptable utilisé pour le calcul, à la construction, du volume d’air ventilé.
La tendance serait à la baisse à cause de la faible disponibilité des bureaux sur le marché.
La hausse de prix est de 80-110% cette dernière année pour les terrains de construction dans les «sanctuaires bucarestois» et même de plus de 250% en deux ans dans les capitales régionales (d’après SGA România – l’Institut de consultance immobilière).
Enfin le management des services à l’immobilier est le secteur qui sera le plus dynamique à condition de lancer une vaste opération de formation au niveau municipal, soutenue par des opérations de partenariat public-privé suivant le modèle français.
Dans le secteur de la construction on commence à sentir un manque de main-d’œuvre qualifiée; beaucoup d’ouvriers travaillent hors des frontières (ailleurs dans le monde).
Nous reviendrons sur le sujet avec le lancement d’un cabinet conseil en management de l’immobilier et des services dans les trois mois.
Emmanuel CRIVAT
voir aussi:
Le Marché Immobilier en Roumanie - Opportunités d'investissement
Bucarest, Place de la Révolution, La synthèse des études
APPARTEMENT A VENDRE A BUCAREST:
http://www.azengineering.org/album-329170.html
Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris
LES DEFIS DE LA ROUMANIE APRES SON ENTREE DANS L'UNION EUROPEENNE
«Nous avons énormément d´argent, je suis venu chercher votre savoir-faire...»
...sont les mots du Ministre de roumain de l´Économie Monsieur Varujan Vosganian, à l´occasion du Forum économique franco roumain organisé par la Chambre de Commerce et d´industrie de Paris le 30 janvier 2007.
Francophone et francophile par excellence, Monsieur Vosganian a effectué sa première visite en tant que ministre en France, un clin d´œil pour notre milieu économique. Le titre de ce forum est suggestif : « Les défis de la Roumanie après son adhésion à l´Union européenne». Et le «défi» est important. La Roumanie, 22 millions d´habitants, septième plus grand pays de l´Union européenne, va devenir (s’il ne l’est pas déjà) un vaste chantier.
Les infrastructures routières, le bâtiment industriel, le traitement de l´eau, l´immobilier, l´agriculture le tourisme, tout est à transformer. Cette transformation nécessite la mobilisation de tous les corps de professions et de métiers familiarisés avec les normes européennes de qualité, de protection du consommateur et la conduite de projets.
La France est présente en Roumanie. Dans tous les tableaux, la présence française oscille entre la troisième et la quatrième position, soit au niveau des investissements, soit des échanges commerciaux. Sauf que, entre la statistique et la réalité existe une différence.
Renault, Lafarge, Orange, Alcatel, Société Générale, représentent 80% de cette statistique. Ils sont gagnants, mais la place pour les PME/PMI françaises est libre et surtout attendue.
Le cabinet de conseil EU.RO.PE. Réseau Experts compte plus de dix années d´expérience dans l´accompagnement des projets économiques et sociaux des entreprises et des collectivités locales françaises dans les pays de l´Europe centrale et orientale en général, la Roumanie en particulier. Faisons un bout de chemin ensemble!
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Le marché immobilier roumain
Vara 2008 pentru piata imobiliara in România
“Din punct de vedere al volumului de tranzactii, in aceste luni nu vor fi concluzionate tranzactii de nivelul celor din 2007, tocmai pentru ca anul acesta nu a fost atat de activ pe piata de investitii precum anul trecut. La aceasta data, ar trebui sa se incheie tranzactii incepute in ianuarie, februarie 2008”, ne-a explicat Georgiana Anghelus, consultant in cadrul diviziei de investitii a companiei Colliers .
Intrucat piata in acel moment era mult sub influenta crizei subprime - ce a generat apoi blocajul financiar din pietele vest europene - investitorii fie s-au retras, fie au asteptat sa vada ce se va intampla si ce influente vor avea aceste tulburari financiare globale, crede Anghelus. Astfel, apetitul pentru investitii a fost foarte scazut in acea perioada, iar urmarile acestui fapt se vad acum.
Si Dan Ionascu, directorul departamentului de evaluare Cushman & Wakefield Activ Consulting, este de parere ca, pana in luna octombrie, nu se intrevede nici o tranzactie certa, de amploare, care ar putea misca piata imobiliara, dar asta nu inseamna ca nu pot exista surprize.
“Este vara si frenezia imobiliara s-a stins in urma cu doua luni. Oferta de terenuri si de apartamente a crescut foarte mult, depasind cu mult cererea. Insa aceasta nu reprezinta o blocare efectiva a pietei imobiliare. Cresterea ofertei a aparut pe fondul dezinteresului marilor investitori, care determina gradul de absorbtie, deci dezinteresul acestora a determinat in final o aglomerare a ofertelor pe piata”, afirma oficialul Cushman & Wakefield Activ Consulting.
Despina Ponomarenco, Head of Marketing & Communications in cadrul CBRE Eurisko, crede ca anul 2008 a fost in general un an mai slab decat 2007, clientii, in special cei pe segmentul rezidential, fiind in “stand by” si asteptand scaderea preturilor. Din aceasta perspectiva, este de asteptat ca vara lui 2008 sa fie mai slaba fata de cea din 2007.
Info : WALL-STREET, Business in timp real
martie 2010: Casa de 200 mp "la rosu"- 56.000 de euro
Constructia unei case in regie proprie in Bucuresti poate costa 56.000 de euro (teren 400 mp + locuinta “la rosu” cu o suprafata de 200 mp construiti), in functie de materialul folosit si de zona in care este achizitionat terenul.
Printre cele mai ieftine terenuri din Bucuresti sunt cele din zona Soseaua Alexandriei, in cartierul Haliu gasindu-se loturi de 300-500 mp, cu utilitati, la preturi de 70-110 eur/mp. O varianta o reprezinta si casele “la rosu” (fara finisaje), pentru care se cere un pret de 65.000-95.000 de euro.
Indiferent daca materialul principal de constructie al casei este lemn, BCA, caramida, metal sau beton monolit armat, pretul de constructie/mp porneste de la 130-150 de euro, potrivit informatiilor prezente pe site-urile firmelor de profil centralizate de Wall-Street.
Pe de alta parte, constructia unei case “la cheie” (structura, utilitati, finisaje) costa 400-600 de euro/mp. Cele mai ridicate preturi sunt cele ale caselor construite din beton monolit armat, in vreme ce variantele mai ieftine sunt locuintele cu structura metalica sau din lemn masiv.
Info : WALL-STREET, Business in timp real
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Offre générale pour des terrains en Roumanie
Investissement durable en Roumanie
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Voir 2008: Le marché immobilier roumain (en roumain)
Pe malul Siretului de la Adjudul Vechi