Bucarest (Photo:E.CRIVAT,2008)
ROUMANIE: «LA CRISE? QUELLE CRISE?»
La Roumanie (membre de l’Union Européenne depuis 2007), 23 millions d’habitants, 240.000 Km², (septième dans l’Europe des 27 pays-membres, de ce point de vue), connaît une dynamique de développement économique et social conséquent. Une croissance estimée à 8,6% au cours des deux premiers trimestres de l’année atteste de ce dynamisme.
La demande nationale est très importante: en savoir-faire, en technologie, en produits de grande consommation de qualité. L’appui des fonds européens de développement (7 milliards €/an), le PIB croissant (264 milliards), l’argent envoyé par les 2 millions de roumains travaillant à l’étranger (env. 7 milliards €/an, non pris en compte par les autorités), peuvent être considérés comme autant de facteurs d’intérêt pour les entreprises étrangères souhaitant se développer dans ce pays. Un plus pour les entreprises françaises, en sachant qu’un roumain sur quatre parle le français, la facilité de communication ayant son importance.
Il n’y a pas de domaine d’activité plus attirant que d’autres. L’agriculture, l’industrie, la construction et la réhabilitation de l’infrastructure, l’urbanisme, le tourisme, la formation professionnelle, les secteurs «non productifs» comme la santé et l’enseignement, sont des marchés ouverts avec un important potentiel et des budgets en développement.
Sans aucun doute, il existe également des barrages: une administration lourde, la petite corruption, une certaine naïveté dans la conduite de projets, une culture entrepreneuriale différente de celle française, même une certaine susceptibilité, mais avec un accompagnement efficace, en s’appuyant sur des structures locales viables, tout projet bien conçu peut être amené au bout avec succès.
Dans ce sens, il y a des exemples concrets: le succès de la Logan (by Renault), Orange (premier opérateur de téléphonie mobile en Roumanie), Lafarge, Bouygues, Vinci, etc. Leur réussite a attiré d’autres investisseurs importants comme Arcelor-Mittal, Ford, Nokia…, et d’autres leaders mondiaux regardent de près ce marché. Sauf que tout marché est ouvert également, même principalement, aux PME/PMI, beaucoup plus élastiques, réactives et surtout innovantes. Et dans ce secteur, la demande roumaine est la plus forte.
Depuis la chute de la dictature communiste (fin ’89) une myriade de petites entreprises avec capital étranger existe en Roumanie. Malheureusement, une assez grande partie, dans la quête des gains rapides en profitant d’une législation embryonnaire en périphérie des règles de l’économie de marché, d’une main-d’œuvre de qualité, très bon marché et dépourvue de toute protection sociale, de l’inexistence des normes, ont créé un climat socio-économique assez détérioré, d’où une certaine susceptibilité locale vis-à-vis de petits investisseurs étrangers, y compris français.
Actuellement, l’acquis communautaire intégré, seulement les projets montés dans une optique «gagnant-gagnant» sont soutenus par le gouvernement et les autorités locales et sont certains de réussir.
Le cabinet EU.RO.PE. Réseau Experts (EUrope-Roumanie-Pays de l’Est RE), est un réseau de spécialistes dans divers domaines (social, économique, développement durable), avec une importante expérience. Ce cabinet, créé en 2002 est la prolongation d’une organisation parapublique (EST – Echanges, Solidarité, Territoires) qui avait comme but l’appui aux Pays d’Europe Centrale et Orientale dans l’intégration européenne par le transfert de savoir-faire dans le domaine du développement local.
Nos actions sont concrètes, basées sur de partenariats viables, elles sont menées de manière professionnelle et bien déterminée.
ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES (PME/PMI)
L’histoire entrepreneuriale roumaine est relativement récente.
Après plus de 50 ans d’économie étatisée, les premières entreprises privées ont été enregistrées début ’90, dans une anarchie totale et principalement dans le domaine du petit commerce de proximité. La PME roumaine a évolué considérablement, on trouve aujourd’hui des petites entreprises textiles d’il y a 15 ans transformées en groupes de communication, de transport international, de travaux publics. La culture entrepreneuriales par contre a évolué d’une manière moins spectaculaire, on entend encore «c’est comme ça chez nous». Cela ne veut pas dire que les entrepreneurs roumains ne sont pas réceptifs et élastiques, mais il faut leur faire comprendre, d’une manière spécifique, que leur intérêt passe aussi par celui du correspondant étranger. Beaucoup de projets extrêmement intéressants ont capoté à cause de certaines incompatibilités culturelles, même si on considère la latinité roumaine comme un atout ainsi que l'étendue de la langue française.
Le schéma d’action pour l’accompagnement des projets commerciaux ou d’implantation industrielle est aussi simple qu’efficace.
1. Diagnostique de marché
En fonction du projet présenté par l’entreprise française, on réalise un audit pour vérifier la viabilité du projet. Ce diagnostique est une synthèse des données de marché du moment ainsi que les perspectives à court, moyen et long terme et permet de donner une idée précise sur les opportunités ou les freines dans l’aboutissement du projet. Cella permet d’encourager (ou décourager) le client de se lancer dans son projet, ce qui nous permet également d’éviter de nous engager dans des actions sans être sûrs que le résultat soit positif. A noter que cette démarche est gratuite.
2. Etude de marché
On réalise une étude approfondie, quantitative et qualitative, en plus des actions spécifiques complémentaires nécessaires à l’aboutissement du projet. Exemple : sensibilisation des collectivités locales, chambres consulaires, autorités nationales en charge des investissements étrangers, etc. sur l’intérêt du projet au niveau national et local et la nécessité de son appui.
3. Recherche de partenaires
En fonction de la nature du projet, des partenaires locaux viables (techniques, commerciaux, financiers) sont indentifiés, informés et sensibilisés.
4. Organisation et accompagnement d’une mission de prospection et contacts
Cette mission a comme but le contact direct avec le marché, ses acteurs, les responsables nationaux et locaux, les élus locaux.
L’accompagnement permet une «formation» interculturelle en direct aux coutumes locales, à la culture. Par ailleurs on facilite les contacts en créant une atmosphère cordiale, de respect et de confiance réciproque.
Ces quatre étapes sont primordiales dans la réussite d’un projet. Pour cela nous nous appuyons sur un réseau local important, vérifié au long des années et constitué de hauts fonctionnaires dans divers ministères, de consultants formés dans des grandes écoles occidentales, personnes compétentes, fiables et surtout honnêtes.
En plus de ces interventions, nous proposons à nos clients une large palette de services spécifiques:
-Traduction, interprétariat,
-Veille informative,
-Aide au recrutement,
-Formation interculturelle pour les expatriés,
-Projets de communication et marketing social,
-Recherche de financement local, notamment européen
(Identification de programmes, montage de demandes de financement, évaluations)
Sorin Hurdubae
Consultant – Coordonnateur
EU.RO.PE. Réseau Experts
europe.re@orange.fr
Paris, le 29 septembre 2008